Président, pourriez-vous nous dire en quelques mots quel est le concept d’Ecole des devoirs que l’ASVH se propose de mettre en place ?
Il s’agit de prendre les enfants en charge dès leur sortie de l’école, pour les véhiculer dans « notre école », située à Villers-sur-Mer, où ils seront pris en charge par des professeurs des écoles afin d’être encadrés et aidés dans la réalisation de leurs devoirs scolaires.
Une fois ces devoirs faits, ils seront véhiculés sur nos terrains d’entraînement où ils pourront pratiquer le football.
Si bien que quand leurs parents les récupéreront à l’issue de ces entraînements, ils auront avancé dans leurs devoirs. Voire ils les auront terminés.
Quel est le but de cette Ecole des devoirs pour l’ASVH ?
C’est avant tout un objectif social et sociétal. Il s’agit d’étendre notre mission de sorte à s’assurer du bien-être de nos jeunes licenciés et de leurs parents. Imaginez que vous soyez les parents d’un jeune garçon ou d’une jeune fille qui termine les cours à 16h00, alors que son entraînement est à 18h00. Soit vous récupérez votre enfant à la sortie de l’école pour l’amener peu de temps après à l’entraînement, et vous comme votre enfant perdez du temps et stressez de ne pas pouvoir tout faire en temps et en heure. Soit vous laissez votre enfant à la garderie ou à l’étude en espérant qu’il aura fait ses devoirs avant que vous ne le récupériez pour l’amener à l’entraînement.
Ce que nous proposons, est que le club prenne directement le relais de l’école les jours d’entraînement, et qu’il s’assure que ses licenciés ne délaissent pas l’école au profit du foot. Et qu’inversement, les parents n’aient pas tendance à supprimer le foot des activités de leurs enfants de peur qu’ils n’aient pas le temps de faire leurs devoirs.
Pouvez-vous nous dire quand l’Ecole des devoirs ouvrira ses portes?
Dès la rentrée de septembre. L’ASVH n’a été créée qu’il y a un an. Nous avons travaillé toute cette saison pour mettre en place notre projet. Car une Ecole des devoirs, qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas un petit projet !
Le concept est ambitieux et exigeant. Nous avons commencé à y travailler en septembre 2017, soit 3 mois seulement après notre création. En décembre 2017, nous avons engagé Mathias ORGEVAL en CDI à temps plein pour accélérer nos avancées.
Nous avons trouvé des locaux, superbes d’ailleurs, qui nous seront octroyés de manière exclusive à l’année. Nous avons dégagé un budget de fonctionnement car nous souhaitons que cette Ecole des devoirs soit gratuite pour nos licenciés. Nous avons identifié et convaincu des professeurs des écoles pour encadrer nos jeunes. Car nous voulions confier à des professionnels le soin de faire faire leurs devoirs aux enfants. On ne parle pas d’une garderie ou d’un boxon organisé. Nous parlons d’une vraie Ecole des devoirs !
Quelles sont les conditions d’accès à l’Ecole des devoirs de l’ASVH ?
Il faut tout d’abord être licenciés de l’ASVH. On parle bien entendu des licenciés filles et garçons.
Concernant la licence, celle-ci ne coutera chez nous, la saison prochaine, que 65 euros équipements compris.
L’Ecole des devoirs sera quant à elle entièrement gratuite. Nous ne souhaitons pas que les enfants des familles les moins aisées soient pénalisés alors même que l’on parle d’accompagnement scolaire.
L’ASVH va-t-il lancé d’autres projets de cette acabit dans l’avenir ?
(Rires) Oui ! Mais vous me permettrez de ne pas les rendre publics à ce stade. N’oubliez pas que notre club n’a même pas encore un an d’existence. Jetez un coup d’œil dans le rétroviseur et vous verrez qu’on a déjà fait un sacré boulot !
Nous sommes passés de 220 (somme des licenciés des ex-ASVBB et USH qui ont fusionnés pour former l’ASVH)à 318 licenciés en 6 mois. Nous avons embauché en CDI 3 éducateurs. Nous avons envoyé plusieurs autres éducateurs en formation en payant leurs formations. On a constitué un groupe seniors solide avec la montée de notre équipe A en R3. Nous avons pu former des équipes de jeunes dans toutes les catégories. Nous avons reconstitué une section féminine. Nous avons fait signer plus de 50 partenaires en quelques mois. Nous avons quadruplé notre budget. J’en passe et des meilleurs…
Par ailleurs, nous avons constitué une vraie communauté sur les réseaux sociaux car notre projet plaît aux amoureux de football.
Donc ceux qui croiraient que notre projet est limité à notre équipe A se trompent. Mais alors ils se trompent LOUR-DE-MENT !
Donc pour répondre à votre question, oui il y a beaucoup d’autres projets dans les tiroirs. Mais chaque chose en son temps.