Arrivé l’été dernier comme entraineur des gardiens, Julien GACK se confie et prend le temps de répondre à quelques questions.
Entraineur des gardiens du Centre de Formation du Stade Malherbe de Caen pendant 12 ans et Entraineur des gardiens du groupe professionnel et du Centre de Formation de l’ESTAC Troyes pendant un an, Julien possède une solide expérience en terme d’accompagnement des gardiens de buts. Et il en fait bénéficier l’ASVH depuis l’été dernier !
1) Peux-tu nous raconter les coulisses de ton arrivée à l’ASVH ?
Emmanuel TREGOAT (nommé Manager Général également l’été dernier), venait de prendre ses fonctions à l’ASVH. Je l’avais simplement appelé pour le féliciter et nous avons ensuite évoqué la possibilité de travailler ensemble. La suite s’est faite très naturellement et rapidement.
J’ai donc signé l’été dernier avec Victor GRANTURCO (Secrétaire Général), une convention qui me lie pour deux saisons avec l’ASVH.
2) Quel est ton rôle à l’ASVH ?
Mon rôle est relativement simple. Je m’occupe de la gestion des spécifiques de tous les gardiens de l’ASVH. J’essaie d’apporter les bases aux tout petits, de perfectionner les jeunes et d’entraîner les seniors.
Je rajoute que je m’occupe aussi bien des gardiens que des gardiennes.
3) Quelle est ta conception du rôle d’entraîneur des gardiens ?
Je suis là pour amener de la sécurité dans les gestes de chacun et pour amener de la confiance. Sur le plan technique, je m’attelle à développer tout ce qui est essentiel pour être (ou pour devenir) un bon gardien de but.
Je travaille aussi le plan tactique, puisque nous abordons les situations de match pour trouver les bons placements et pour adopter les bonnes attitudes.
4) Peux-tu nous en dire plus sur les séances que tu donnes aux gardien(ne)s de l’ASVH ?
Les séances sont bien entendu différentes pour chaque catégorie puisque nous ne travaillons pas les mêmes choses en fonction de l’âge ou en fonction des niveaux.
Chez les plus jeunes, nous travaillons essentiellement les bases techniques (prises de balle, mise au sol, déplacements) avec un gros accent de mis sur la coordination, sur la motricité et sur la gestuelle.
Tandis que chez les plus grands, nous nous exerçons plutôt au niveau du jeu aérien, du travail au pied, de la vitesse sans oublier l’explosivité.
5) Comment se passe la progression de nos jeunes gardien(nes) ?
La progression est différente chez chacun. Un paramètre important à prendre en considération est bien évidemment la croissance. Certains ont des différences de taille de 20 centimètres. Un apprentissage est donc plus long pour les gardiens plus grands, car ils ont grandi vite et les réponses motrices sont plus compliquées à acquérir.
En globalité, nous avançons bien. Après 4 mois de travail, nous sommes dans les temps de passage pour l’apprentissage de la plupart de nos gardiens de but. Mais le travail reste important.
6) On note souvent une complicité très forte entre les gardien(ne)s et leur entraîneur. Qu’en est-il de tes rapports avec celles et ceux de l’ASVH ?
La relation est bonne ! Je pense, et je sens, qu’il y a un réel plaisir à venir en séance. La complicité est souvent très forte mais plutôt en milieu professionnel car ils vivent en cercle fermé toute l’année.
Ce que je peux dire, c’est que je me sens bien avec eux, que ce soit avec les petit ou avec les grands. La mentalité est saine et le plaisir est présent. Ils sont travailleurs, demandeurs et nous avançons plutôt bien.
7) Comment se passe ton entente avec Dramane DILLAIN, responsable des équipes seniors, arrivé en même temps que toi l’été dernier ?
Nous nous connaissions de longue date avec Dramane, mais nous n’avions jamais eu l’opportunité de travailler ensemble. Il me met dans de bonnes conditions et est très à l’écoute. Il a beaucoup de souplesse et est très juste dans ses choix et ses explications. C’est un fonctionnement qui me va.
J’en profite pour le remercier pour sa confiance
8) Un dernier petit mot à tes gardien(ne)s pour ce début d’année 2022 ?
Bonne année à tous, le football est du plaisir mais cela ne doit pas enlever l’envie de progression et le rêve d’excellence.
Il n’y a pas de vérité dans le foot, excepté celle du travail. Par là je veux dire que par l’investissement et l’envie nous pouvons faire de belles choses.