Quelques jours après l’annonce de son arrivée au club, Dramane DILLAIN a répondu aux sollicitations du journal Le Pays d’Auge ainsi que celles du Paris Normandie.
Vous trouverez ci-dessous ces premiers mots ainsi que les liens vers les articles complets :
Le Pays d’Auge (06/04)
« Villers-Houlgate c’est un projet ambitieux. Je ne me serai pas engagé si le projet n’avait pas été ambitieux d’ailleurs. On m’a choisi parmi de nombreux techniciens candidats. Moi, je ne vais rien révolutionner. J’arrive après Erick LEDEUX qui a fait du bon travail. Je vais faire dans la continuité en apportant ma touche personnelle.
J’ai signé pour deux ans. Mon contrat débutera le 1er juillet, en attendant je vais regarder les besoins et je vais rencontrer les joueurs. Je ne vais pas arriver avec plusieurs joueurs. Je vais d’abord, je le répète, rencontrer les joueurs en place pour savoir ceux qui veulent partir et ceux qui veulent rester. Je veux aussi connaitre leur motivation. Ce serait un manque de respect vis à vis des joueurs d’agir autrement. Je vais aussi rencontrer tous les dirigeants qui le souhaitent.
Je veux aussi m’investir au-delà de l’équipe fanion et participer aux réunions techniques. Ma place est d’y être. Je suis un passionné, pas un mercenaire. Je suis sûr de mes compétences d’entraineur. Je viens avec mes certitudes ».
Paris Normandie (08/04)
« Je suis originaire de la Côte Fleurie, je connais bien ce secteur », précise celui qui est éducateur en milieu ouvert au Havre. Il aura pour mission de reproduire ce qu’il a réalisé durant ses sept années passées dans l’Eure : faire grandir le club et lui faire gravir les échelons.
« Le projet que l’on m’a présenté m’a intéressé », explique Dramane Dillain, loin de considérer que ce nouveau choix de carrière s’apparente à une régression. « Si je vous disais que je ne suis qu’un entraîneur de N3 ou de N2, c’est que j’aurais le boulard. Je suis quelqu’un d’entier, je ne suis pas là que pour l’équipe première. J’ai la fibre éducative, j’aime transmettre. »
Le jeune quadra reconnaît toutefois qu’il devra s’adapter à ce nouveau contexte : « À Évreux, l’aspect humain était à la base de beaucoup de choses. J’ai vu des jeunes joueurs devenir des adultes. Je sais quel entraîneur je suis, je suis confiant quant à mes capacités, mais après, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. Je vais essayer de bien apprendre les caractéristiques de mon nouveau club. »
Après deux ans d’inactivité footballistique, pendant lesquels il s’est occupé en allant voir des matches à la Cavée Verte (avant que la crise ne stoppe tout), « Bob » ne cache pas une certaine hâte. « Le Covid a fait que je n’ai pas eu trop de regrets, parce que dans la vie de tous les jours, il n’y avait presque plus de foot. Mais ça va me faire du bien de pouvoir remettre mes idées au goût du jour. J’ai eu le temps de me remettre en question. J’arrive à un niveau en dessous de celui que je connaissais à Évreux. Il faudra donc sans doute que j’apprenne à être un peu moins exigeant. » Il a encore quelques mois pour se préparer à son prochain défi. »