Fil info 5 mars 2025
L’ASVH décide de prohiber le jeu de tête lors de ses entrainements pour ses licencié(s)s en dessous de 13 ans.
Les études sur le sujet :
Des études récentes ont mis en lumière les risques potentiels associés aux impacts répétés à la tête, dans des sports comme le football. Certaines indiquent par exemple qu’un footballeur professionnel a 3,5 fois plus de risques de développer une démence.
Des fédérations étrangères ont déjà décidé de réduire les risques de blessures cérébrales chez les plus jeunes joueurs. Afin de maintenir l’équilibre entre le bien-être des enfants et leur développement technique, les coups de tête sont interdits dans certains pays durant les entrainements et parfois durant les matches jusqu’au U9 inclus.
Nos priorités :
Notre vision de la formation accorde beaucoup plus d’attention aux passes courtes au sol, aux prises de balle, à la conduite de balle, aux dribbles, aux frappes au but,…
Même si le jeu de tête est peu pratiqué dans les matches de jeunes joueurs et joueuses, une situation de jeu de tête peut parfois survenir lors d’une sortie de but du gardien, d’un corner ou d’un centre. Comme les enfants ont des difficultés à jouer le ballon avec le front, ils frappent généralement le ballon de manière incorrecte, ce qui peut avoir un impact sur leur cerveau encore en plein développement.
Nous attendons donc de nos éducateurs et entraîneurs de jeunes jusqu’aux U13 y compris qu’ils ne mettent pas en place d’exercices avec jeu de tête lors des séances d’entraînement.
Notre plan d’apprentissage aborde à partir de l’âge de 9 ans le ballon à mi-hauteur. Nos éducateurs et entraîneurs de jeunes enseigneront dès lors progressivement le jeu de tête pendant l’âge d’or, c’est-à-dire entre U13 et U15 afin que les enfants apprennent à jouer de la tête d’une façon techniquement correcte.
Une décision forte mais pas surprenante à l’ASVH :
Cette décision forte est une décision en responsabilité qui s’inscrit dans le cadre des nombreux efforts effectués par notre club dans le domaine de la pré-formation de nos jeunes joueurs et joueuses et s’ajoutent :
À la prise en charge financière des formations de nos éducateurs de sorte que tous nos éducateurs sont diplômés et ont tous vocation à continuer à se former et à se perfectionner ;
À la mise en place d’une école des devoirs ;
À la mise en place d’une formation pour l’obtention par nos jeunes et moins jeunes d’un Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) qui est un diplôme attestant de la possession des compétences professionnelles indispensables à l’exercice du métier d’animateur, de moniteur ou d’éducateur sportif.
À l’ASVH nous portons une grande attention au bien-être de nos jeunes licencié(e)s. Y compris à leur santé et à leur intégrité physique.
Et nous invitons la FFF – Fédération Française de Football à se pencher sérieusement sur la question.